315 RI

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1915

Liste des Chefs de Corps du 315e Régiment d’infanterie


LIEUTENANT-COLONEL DEVAUX

Tué le 25 octobre 1916, sur les côtes de Belleville, près Verdun.


COLONEL DUBOIS
Du 1er novembre 1916 au 22 mai 1917

COLONEL LALLE
Du 22 mai 1917 jusqu’à la dissolution du Régiment
(5 décembre 1917)


LA CHAMPAGNE
Le 24 mars 1915, le 315e s’embarque à Montdidier et débarque le 25 au nord de Chalons à SaintHilaire-au-Temple ; après cantonnement à la ferme de Piemont, près de Suippes, il va tenir le secteur du moulin de Souain jusqu’au 20 juillet. Entre temps, le 101e a quitté la 7eDivision et le 315e
le remplace formant désormais la 13e Brigade avec le 102e. Le 28 juillet le Régiment est relevé et va se reformer à la ferme de Piémont ; il est maintenant à 3 bataillons.


L’offensive de Champagne se prépare ; le 315e organise le secteur d’attaque, face à Auberive, malgré un intense bombardement.

ATTAQUE d’AUBERIVE (25 septembre). — L’attaque se déclanche le 25 au matin, menée par les 4e et 5e Bataillons ; dans un splendide élan ils bondissent jusqu’aux fils de fer ennemis, malgré un formidable tir de barrage ; mais les réseaux allemands ne sont pas détruits; la première vague est littéralement fauchée; la 2e vague s’élance Colonel en tête et sous un effroyable bombardement rejoint les débris de la première vague. Les rangs tombent, mais personne ne lâche pied. Le 6e Bataillon réussit, enfin à dégager le reste du Régiment.

Le 315e après ces rudes journées se réorganise, reçoit des renforts et jusqu’au 20 octobre occupe sensiblement le même secteur ; le 336e vient enfin le remplacer et lui permet d’aller prendre quelques jours de repos à Mourmelon-le-Grand.


Dès le 1er novembre, le 315e revient en ligne, mais occupe alors l’est de la Champagne, vers Cernay – Ville-sur-Tourbe. Mauvais endroit avec son terrain marécageux où il n’est guère possible de creuser des tranchées, les défenseurs se trouvant derrière des gabionnades; les abris sont peu profonds, peu ou pas de boyaux. Le régiment reste dans ce secteur jusqu’au 8 avril 1916.

1916


CHAMPAGNE
Le 315e reste en réserve d’armée jusqu’au 26 avril et après un court repos revient au secteur qu’il venait de quitter; il en part le 28 juin et à peine relevé est envoyé à la Main de Massiges (O. de Ville-sur-Tourbe) secteur du Mont-Tétu. Le Régiment tient ce coin difficile jusqu’au 16 août, en descendant des tranchées il est passé en revue par le Général WEYWADA, commandant la 7e Division.


VERDUN
Mais le repos est de courte durée ; là bataille fait rage à Verdun ; presque tous les régiments sont appelés à passer dans la fournaise; dès le 20 août, le 315e est enlevé en camions automobiles, il arrive le soir même à la citadelle de Verdun. Dès le lendemain, il occupe un secteur. Le 4 septembre, le Régiment est en première ligne dans le secteur de Thiaumont. Le 5 au soir il se lance à, l’attaque (6e Bataillon et une partie du 5e) ; la lutte se poursuit à la grenade ; l’ennemi se défend avec acharnement, les mitrailleuses couchant des rangs entiers ; les assaillants doivent s’arrêter, ils se lancent de nouveau en avant les 8 et 9 septembre, mais un infernal bombardement empêche la progression.
Le 315e, très affaibli, est renvoyé à l’arrière le 21 septembre. Mais la bataille de Verdun n’est pas finie et nous voyons le Régiment y revenir le 23 octobre dans la région de Douaumont, où il est salué par un violent bombardement.

Le Colonel DEVAUX est tué en ramenant le Régiment à Verdun ; ce sont alors l’occupation du quartier de la Couleuvre et du bois Albin, les
travaux en vue d’une offensive vers la côte du Poivre.

Le 315e quitte enfin «l’enfer» de Verdun, et s’embarque à Balaicourt pour prendre un peu de repos près de Saint-Dizier.

1917


Les VOSGES
Le 22 décembre 1916, le Régiment passe au 40e Corps d’Armée et rejoint la région de Baccarat ; il vient tenir un secteur près de Badonvillers jusqu’au 6 mars. A la suite de l’organisation des divisions à trois régiments, il est incorporé à la 88e Division (39e Corps).


LORRAINE
Pendant la deuxième quinzaine de mars, vie de secteur sur les bords de la Seille, face à ChateauSalins, le long de l’ancienne frontière de 1914.
Le séjour n’est que de courte durée, le 315e remonte toujours le long de la frontière et s’installe à l’est de Pont-à-Mousson, face à Metz, il y passe un mois avant de passer en réserve d’armée à 20 kilomètres plus au Sud. Après trois semaines de repos le Régiment reprend ses anciennes positions.


CHEMIN DES DAMES
Relevé le 24 juin, après quelques mouvements dans la région de Nancy, le 315e débarque, le 17 juillet, à Neuilly-Saint-Front (N. O. de Chateau-Thierry) gagne Oulchy-le-Chateau, et va occuper l’Epine de Vedegrange entre le chemin des Dames et l’Aisne. Le Secteur est très dur, le bombardement continuel et le Régiment éprouve des pertes sensibles; après un mois de travail opiniâtre le 315e est envoyé au repos, mais dès le 10 septembre, il
reprend le même secteur et reste dans la région jusqu’au 28 septembre.
Après quelques jours de cantonnement à Zonaigne, le 315e prend les tranchées une dernière fois à la ferme de Certeaux.

Il est enfin dissous le 5 décembre 1917, après avoir vaillamment lutté pendant près de trois ans
et demi.

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